Ma vie, mon oeuvre et mes berlingots.
Épanouissement professionnel
Toujours au sujet de ma démission, je me remémore une phrase que m’a dit mon directeur, lors de mon entretien à l’annonce de ma démission. Il m’a dit (en gros) : « c’est dommage, j’avais l’impression que tu t’étais vraiment épanoui depuis qu’Éric n’était plus là [...]« .
Pour expliquer la citation, Éric, c’était en gros mon ancien supérieur, qui est parti en décembre dernier. Je le considérais plus ou moins comme un mentor, vu qu’il était le seul dans la boîte à être plus calé que moi dans mon domaine de prédilection (la 3D), et puis j’ai toujours apprécié les grosses brutes intellectuelles.
Donc au yeux de mon directeur, j’étais bien mieux au sein de la boîte depuis son départ. Or, pour moi, ça n’a vraiment rien changé, voir plutôt ça s’est empiré vu qu’il n’y avait plus personne dont je pouvais vampiriser le savoir. C’est bizarre comment les gens extérieurs ne voient pas du tout la même chose. J’avais pourtant fait part de mes déceptions, dès novembre/décembre, au sujet de mon rôle dans la boîte, et de mes tendances démissionnaires. Pourtant mon manager et mon directeur furent surpris lors de mon annonce en ce début de juillet.
Donc mon pseudo-épanouissement, c’est très simple à expliquer. Le départ d’Éric a laissé une place vacante, place que je pensais, serait rapidement remplie. Ce ne fût pas le cas. Après quelques semaines/mois, j’ai donc plus ou moins pris la barre du moteur 3D, pour éviter le naufrage, pour faire une comparaison imagée. J’ai dû prendre des « responsabilités » et jouer les lead. Évidemment, la position est plus exposée, et naturellement, je m’exprimais plus souvent, j’ouvrais ma gueule quoi, que ce soit sur les orientations techniques, ou l’organisation du développement de la partie 3D. Avant son départ, j’estimais que c’était pas mon rôle, j’étais le subalterne, donc je m’exprimais peu, et puis, très honnêtement, je n’ai jamais eu à me plaindre de ses décisions, même s’il avait peu de marge de manoeuvre. C’est pour cela qu’aujourd’hui ma hiérarchie à l’impression que je me suis épanoui, mais au fond, je n’ai pas vraiment changé. J’ai certainement pris un peu d’assurance, mais c’est un peu obligatoire dans la situation de lead, mais c’est pas ca qui m’intéresse, moi ce qui me guide, c’est la soif de savoir. N’ayant plus de mentor, et transformé en bonne, je n’avais pas vraiment de raison de rester dans ma boîte, à part le fric… qui n’a bien sûr pas suivi.
Je pense avoir fait part de mes « états d’âme » suffisamment tôt, et j’estime que c’est le job du manager, et de la hiérarchie dirigeante, de s’en préoccuper. Apparemment, ces gens ne savent pas ce que c’est que de « manager »…
Imprimer l'article | Cette entrée a été posté par inz le 22 juillet 2007 à 20:26, et placée dans Humeur. Vous pouvez suivre les réponses à cette entrée via RSS 2.0. Les commentaires et les pings sont fermés pour l'instant |
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