Et voilà un autre week-end qui se termine, et j’ai encore bien glandé -_-. Bordel, j’ai plein de trucs à faire et j’ai plein de trucs que je veux faire, mais je fous rien, o_O. Mais Pourquoi ?

En y réfléchissant, je commence à me demander si ce que je veux faire, je le veux vraiment…

Prenons par exemple le dessin, mon wip est en plan depuis des semaines, et je me motive pas pour le continuer. C’est là que je me pose la question, pourquoi je dessine ? et j’ai pas vraiment de réponse. Faire un super beau dessin ? Ouais j’en rêve, mais je suis du genre perfectionniste, alors, quand considérer que mon dessin est parfait ? L’autre jour, j’ai ressorti quelques vieux dessins dont j’étais assez satisfait, je les ai trouvés moches -_-, sauf un, sûrement que j’ai eu un éclair de génie lorsque je l’ai dessiné celui-là. Le style était pas très abouti, je suis sûr qu’aujourd’hui, je pourrais faire mieux. Mais j’ai pas vraiment progressé pourtant, techniquement parlant. Probablement mon oeil s’est aiguisé. D’un autre côté, je viens de voir des dessins publiés dans des beaux livres, et très honnêtement, y’a pas que du bon…

Et c’est pareil pour tout le reste. En fait, ce qui me plaît quand je fais tout ça, c’est de faire toujours mieux, progresser, m’améliorer, être meilleur. Ce n’est pas le résultat en soi qui m’intéresse, mais ma progression en elle-même qui me donne ce sentiment de satisfaction.

Prenons un autre exemple. Ce que je modélise en 3D, je pense aujourd’hui pouvoir faire ce que je veux. À partir de ce moment-là, j’ai l’impression qu’achever mon travail tient plus de la corvée qu’autre chose. Continuer mon travail ne me procure pas tellement de satisfaction, puisque ça en devient répétitif. Pourtant le travail complètement abouti me procurerait certainement une grande joie. Mais y’a ce palier « chiant » entre la phase de satisfaction, et le travail fini. Et ce palier, j’ai l’impression que je le franchis jamais.

D’un autre côté, peut-être que je m’impose des cibles tellement difficiles que je ne peux pas les atteindre sans en « chier » un certains temps non négligeables. Par exemple, en trampoline, je progresse de manière presque continue, et je tripe à chaque entraînement. J’apprends ou je maîtrise quelque chose de nouveau presque à chaque séance.

Le trampoline, la batterie, ces deux activités, je les pratique encadrées, et je progresse linéairement. Je ne passe pas tellement par le palier « chiant », bien qu’en batterie, faut travailler les gammes. Mais mêmes les gammes, j’arrive à les travailler sans trop en chier. En fait l’aspect « chiant » est vraiment dilué dans le temps.

Mais prendre des cours pour tout ce que je fais, ça reviendrait un peu cher… Ça m’avance pas tout ça.