Ma vie, mon oeuvre et mes berlingots.
Dépouillage
Dans ma grande mansuétude1, suite à la sollicitation de la personne au bureau de vote, j’ai accepté de faire le dépouillement des bulletins de vote de mon bureau à la fin de la journée. C’était « intéressant ».
Mes impressions :
- C’est pas horrible, c’est pas très « long » (une bonne heure quand même). Mon bureau couvrant une petite zone géographique, j’ai croisé des gens de mon immeuble. Sympa.
- On a retenu ma carte d’électeur lorsque je suis passé voter, mais le soir on a pas vérifié mon identité. Bon vu le peu de « scruteur », j’pense que les gens se seraient souenu de ma tête.
- Une personne déballe les enveloppes, remet le bulletin à un autre scruteur, et 2 personnes comptent. Alors c’est tiré par les cheveux, mais je suppose qu’une bon prestidigitateur peut aisément substituer tous les bulletins s’il est l’ouvreur des enveloppes.
- Le scruteur validant le bulletin ne vérifie pas vraiment si le bulletin est valide. Un bulletin invalide a été « validé » avant qu’un des surveillant constate que le bulletin etait invalide. C’était la profession de foi et non pas la liste des candidats. En plus à la vitesse du dépouillement, j’ai pas eu vraiment l’impression que la présence de graffitis sur le bulletin était vérifié. J’m'attendais à une vérification plus minutieuse.
Au final, sympa comme expérience, ça prend une grosse heure à tout casser, et on a l’impression d’avoir fait une bonne action citoyenne.
- je sais même pas vraiment le sens de cette expression [↩]
Imprimer l'article | Cette entrée a été posté par inz le 14 mars 2010 à 22:05, et placée dans Culture, Humeur. Vous pouvez suivre les réponses à cette entrée via RSS 2.0. Les commentaires et les pings sont fermés pour l'instant |
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